– 1. DATA

🎯 Retour sur le webinaire du mois – Comment booster votre tunnel de conversion grâce à la data ?

Lors de notre dernier webinaire, nos experts Stéphanie, Alicia et Mathieu ont partagé des insights clés pour transformer vos données en leviers de performance sur votre site. À partir de constats terrain concrets, nous avons décrypté ensemble les étapes cruciales du tunnel de conversion – bien au-delà du simple checkout.

🧠 3 constats majeurs à retenir : 

  1. Une data fragmentée ➡️ Les entreprises peinent à croiser les données issues de leurs différents outils, ce qui freine la prise de décision. 
  2. Un trafic non fidélisé ➡️ L’effort d’acquisition est fort, mais l’engagement reste trop faible une fois les visiteurs sur le site. 
  3. Un manque de pilotage fluide ➡️ Les parcours utilisateurs sont trop souvent interrompus, faute d’analyse unifiée et d’optimisation continue. 

📌 Nos recommandations pour activer votre performance :

  • Engagez vos visiteurs dès la landing page : optimisez l’UX selon les typologies d’audience.
  • Identifiez vos irritants de conversion : analysez le tunnel complet, pas uniquement la finalisation d’achat.
  • Structurez vos équipes : responsabilisez vos parties prenantes (marketing, IT, data) avec une roadmap claire et du temps « joker » pour les urgences.
  • Investissez dans un tracking robuste : appuyez-vous sur un data layer bien structuré et une stack outils adaptée (GA4, Tag Manager, Hotjar…).

📊 Ce qu’on retient : Ce n’est plus suffisant d’attirer du trafic. Aujourd’hui, la conversion se gagne à la finesse du parcours et à la qualité de vos insights data.

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– 2.SEO

Domaines, SEO et extensions : ce qu’il faut vraiment savoir

Le choix d’un nom de domaine dépasse largement une simple préférence esthétique ou branding. Dans une logique SEO, il influence la perception des moteurs de recherche, la portée géographique et la confiance des utilisateurs. Encore aujourd’hui, de nombreuses croyances persistent quant à l’impact réel des extensions (.com, .fr, .agency, etc.) sur le positionnement dans les résultats de recherche. Voici une synthèse des éléments clés à considérer.

Les TLDs génériques n’ont pas d’impact direct sur le ranking

Google a confirmé à plusieurs reprises que toutes les extensions génériques de type .com, .net, .org ou .agency sont traitées de manière équivalente en matière de référencement naturel. Le choix d’un TLD n’a donc pas, en soi, de valeur SEO différenciante.

Cependant, dans la pratique, certaines extensions plus récentes (.xyz, .top) sont souvent associées à du contenu de faible qualité ou à des pratiques douteuses, ce qui peut nuire à leur indexabilité ou au taux de clic (CTR). Ce n’est pas une règle imposée par l’algorithme, mais une conséquence indirecte de leur réputation.

Les ccTLDs comme signal fort de géolocalisation

Les domaines nationaux (.fr, .de, .es) restent un levier pertinent pour signaler une intention géographique claire à Google. Ils sont particulièrement utiles dans des stratégies de référencement local ou d’expansion internationale segmentée.

Cela dit, utiliser un ccTLD ne suffit pas à lui seul pour un ciblage géographique efficace. Google recommande de combiner ce signal avec des balises hreflang et un contenu localisé pour un maximum d’efficacité.

Stratégie d’internationalisation : ccTLD, sous-domaine ou répertoire ?

Lors d’un déploiement multirégional, plusieurs architectures sont possibles : acheter des ccTLDs, créer des sous-domaines (fr.monsite.com), ou structurer l’arborescence via des répertoires (/fr/).

Chacune a ses avantages :

  • Le ccTLD envoie un signal fort mais demande des efforts de déploiement et de netlinking spécifiques à chaque pays.
  • Les sous-domaines offrent une certaine indépendance mais sont souvent considérés comme des sites distincts par Google.
  • Les répertoires permettent de mutualiser l’autorité du domaine principal, mais nécessitent une structure technique adaptée.

Le choix dépend de la maturité SEO de la marque, des ressources techniques disponibles, et de l’approche marketing globale.

Les TLDs de niche : branding avant SEO

Les extensions sectorielles ou personnalisées (.tech, .shop, .agency) doivent être vues avant tout comme des décisions de marque. Bien que Google les traite comme des TLDs génériques, certains outils SEO ne les ont pas encore totalement intégrés, ce qui peut fausser les analyses de backlinks ou d’autorité.

De plus, le facteur humain n’est pas à négliger : une extension peu connue peut générer de la méfiance ou réduire le CTR, surtout auprès d’un public non technophile.

.ai, .io, : des ccTLDs détournés à usage global

Certaines extensions comme .ai (Anguilla) ou .io (British Indian Ocean Territory) sont devenues populaires dans l’univers tech. Elles bénéficient d’une adoption suffisamment massive pour être reconnues au-delà de leur contexte géographique initial. Ces cas restent des exceptions, et leur succès repose autant sur la perception utilisateur que sur des logiques d’indexation.

Avis Pixalione :

Ce changement signe une nouvelle étape dans la centralisation de Google : moins d’ancrage local, plus de pilotage global. Derrière une simplification technique se cache un repositionnement stratégique : en effaçant les ccTLD, Google renforce son contrôle sur l’expérience utilisateur, tout en préparant un terrain plus homogène pour ses futurs déploiements IA. Pour les marques, cela implique une vigilance accrue sur la localisation réelle des résultats et la maîtrise fine des signaux SEO régionaux, désormais décorrélés de l’URL.

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– 3.SEA

Performance Max : Google muscle son approche client et booste la créativité publicitaire

Performance Max continue sa mue. La plateforme publicitaire pilotée par l’intelligence artificielle de Google introduit, en ce mois d’avril 2025, deux avancées majeures : d’un côté, la possibilité de cibler plus finement les clients inactifs avec des objectifs de rétention intégrés ; de l’autre, une automatisation poussée de la création visuelle, directement depuis les pages de destination. Deux mises à jour qui s’inscrivent dans la volonté croissante de Google de positionner Performance Max comme un outil central du marketing full-funnel.

Réactiver l’inactif : un enjeu de valeur

Avec l’introduction des objectifs clients dédiés à la rétention, Google offre aux annonceurs la capacité d’identifier automatiquement les utilisateurs à forte valeur ayant cessé d’interagir avec la marque. Ces audiences peuvent désormais être ciblées par des stratégies d’enchères spécifiques, en mobilisant des signaux comportementaux ou transactionnels issus de la data first-party.

Cette évolution ouvre de nouveaux cas d’usage, notamment pour les secteurs à cycle d’achat long (automobile, assurance, équipement) ou les marques en quête de maximisation du Customer Lifetime Value.

Nouvelle granularité sur le coût d’acquisition

Autre amélioration notable : la segmentation du coût d’acquisition client. Une colonne dédiée fait son apparition dans les rapports PMax, permettant de distinguer précisément les investissements alloués aux “nouveaux clients uniquement” ainsi que leur valeur estimée.

Cette transparence accrue devrait permettre aux annonceurs de piloter leurs campagnes à la marge ou à la valeur, selon les objectifs business définis avec les équipes data et performance.

Vers une automatisation créative “plug & play”

Google pousse également le curseur sur l’automatisation visuelle. Grâce à un sourcing intelligent des visuels depuis les pages de destination, les images sont désormais intégrées automatiquement dans les campagnes, sans intervention manuelle.

À cela s’ajoute une fonctionnalité de recadrage automatique multi-format (horizontal, vertical, vignette), pensée pour optimiser la diffusion sur les différents canaux (YouTube, Discover, Gmail, Search, Display, etc.). À terme, Google annonce également l’ajout du décadrage dynamique et de l’animation automatique.

Ce que cela change pour les annonceurs

Ces nouveautés repositionnent Performance Max comme un véritable cockpit stratégique pour les annonceurs. On sort progressivement d’un univers “boîte noire” pour aller vers un outil plus granulaire, plus actionnable, et surtout mieux intégré dans une logique de pilotage business. L’intégration des objectifs de rétention permet de réallouer intelligemment les budgets sur des segments à fort potentiel de reconversion, là où auparavant la plateforme surpondérait l’acquisition “fraîche”.

Côté créa, Google accélère sur un terrain jusque-là dominé par les studios ou les outils tiers : l’automatisation intelligente de la création visuelle devient un levier de productivité et de test & learn. On entre dans l’ère du Dynamic Creative Optimization accessible, intégrée nativement à la plateforme.

Et demain ?

Cette série de mises à jour s’inscrit dans un mouvement plus large : celui de l’unification des données, des insights et de la création autour d’une seule et même logique d’activation. Google envoie ici un message clair au marché : Performance Max n’est pas un format “automatique” comme les autres, c’est une brique centrale du marketing algorithmique, où chaque décision peut être optimisée par la donnée.

En ligne de mire ? Une publicité moins siloée, plus fluide, et surtout plus rentable sur toute la chaîne de valeur. Un alignement technologique qui parlera autant aux responsables acquisition qu’aux directeurs marketing.

Avis Pixalione :

Les récentes évolutions de Performance Max vont clairement dans le bon sens, mais elles ne doivent pas faire oublier la nécessité d’une gestion encore plus fine des campagnes. Le ciblage des utilisateurs inactifs et la segmentation avancée du coût d’acquisition apportent un vrai gain en termes de rentabilité à long terme. Cependant, il est impératif pour les annonceurs de bien maîtriser ces outils pour en tirer tout le potentiel. Si l’automatisation de la création visuelle est une avancée intéressante, elle ne remplacera jamais l’importance de la personnalisation et de la stratégie créative, qui restent des leviers essentiels pour capter l’attention du consommateur. En résumé, Performance Max devient une plateforme plus agile et performante, mais il reste crucial de l’adopter avec une vision stratégique et non pas comme une solution miracle.

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– 4.SMA

TikTok Shop : L’émergence d’un nouveau modèle commercial

Depuis son lancement en France le 31 mars 2025, TikTok Shop a déjà captivé l’attention de millions de consommateurs et d’entreprises. Cette nouvelle fonctionnalité de la plateforme permet aux marques de vendre directement via l’application, transformant ainsi TikTok en un véritable acteur du e-commerce. Une étude menée par Discury révèle que 42% des Français connaissent désormais TikTok Shop, et 36% d’entre eux se disent prêts à acheter sur cette plateforme.

Les préférences des consommateurs français

Parmi les produits les plus populaires sur TikTok Shop, la mode (vêtements, accessoires) arrive en tête avec 53%, suivie de près par le secteur Sport & Fitness (41%). La décoration, les jeux vidéo, et les produits cosmétiques (32%) font également partie des catégories les plus recherchées. TikTok Shop s’est particulièrement fait remarquer auprès des jeunes consommateurs : chez les 18-34 ans, 60% connaissent déjà la fonctionnalité et 54% envisagent d’y acheter. Les produits phares chez ce groupe sont les vêtements (57%) et les articles de décoration (40%).

La plateforme attire principalement pour ses prix attractifs (39%), sa facilité d’achat (24%) et l’expérience d’achat fluide (35%). En revanche, les recommandations d’influenceurs semblent avoir un impact moins important que prévu, avec seulement 29% des Français les citant comme un facteur d’incitation à l’achat.

Le succès de Glitch Beauty

Un exemple frappant du potentiel de TikTok Shop est le lancement réussi de la marque Glitch Beauty par Marion Caméléon. Testant la plateforme dès avril 2025, la marque a généré 1,7 commande par minute lors d’un live de 4 heures animé par Marion et des créateurs comme Un garçon stupide. Avec un panier moyen de 70€, les résultats ont surpassé ceux de grandes marques américaines telles que Patrick Ta. Ce succès témoigne de l’efficacité de TikTok Shop pour les marques de beauté, un secteur qui semble particulièrement bien se prêter à la vente via des vidéos interactives et des lives.

Quand la vidéo redéfinit l’achat

Le lancement de TikTok Shop en France représente une véritable révolution dans le paysage du e-commerce, avec une plateforme de 25,1 millions d’utilisateurs actifs en France. TikTok encourage la création de contenu vidéo engageant pour booster les ventes et attirer l’attention des marques. La plateforme offre aussi un environnement idéal pour les créateurs de contenu, qui peuvent intégrer des liens d’achat dans leurs vidéos et lives, et ainsi monétiser leur audience tout en favorisant les ventes des marques.

Cette approche, axée sur le contenu et l’interaction directe, reflète une nouvelle ère du commerce en ligne où l’expérience d’achat se fait naturellement au sein des réseaux sociaux, favorisant une consommation plus spontanée et immersive. TikTok Shop pourrait ainsi redéfinir les codes du e-commerce en associant engagement, facilité d’achat et recommandations communautaires.

Avis Pixalione :

TikTok Shop a rapidement émergé comme un acteur majeur du commerce social, mais il ne suffit pas simplement d’être présent sur la plateforme pour en tirer profit. Cette nouvelle ère du commerce en ligne repose sur des comportements d’achat impulsifs, influencés par le contenu visuel et les tendances virales, mais elle présente aussi des défis en termes de stratégie.

Les marques doivent comprendre que TikTok Shop exige une combinaison de visibilité organique et de publicité payante pour optimiser l’engagement et les conversions. Les campagnes publicitaires doivent être parfaitement adaptées aux dynamiques de TikTok, où la logique de « scroll » rapide et l’achat impulsif sont omniprésents. À côté de cela, il est crucial de bâtir une présence sur le long terme, en travaillant aussi sur les leviers SEO pour assurer une visibilité continue sur la plateforme.

Il est donc essentiel d’adopter une approche équilibrée et ciblée, afin de réussir à capter l’attention des utilisateurs tout en maximisant la conversion, ce qui peut nécessiter des ajustements réguliers des stratégies employées.

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